On reproche souvent aux jeunes filles d’être trop féminines, trop vite. Mais à quel âge une ado peut-elle commencer à adopter les codes des femmes qui l’entourent ? Pour vous, les internautes de Yahoo! pour Elles partagent leurs avis et expériences…

A l’heure où les frontières ne cessent de s’abolir autour de nous, il en est une qui perdure plus que jamais. Le passage entre l’adolescence et l’âge adulte est une bascule délicate, que bien des prescripteurs redoutent, encore plus quand il s’agit de leur propre progéniture ! Le maquillage, par exemple, est l’un des nombreux codes qui brouillent les pistes de l’âge et de l’apparence. De fait, il est devenu au fil du temps un véritable enjeu dans l’éducation des jeunes filles. Vulgaire pour les uns, sexualisant pour les autres, ludique ou encore coquet… Le maquillage des adolescentes cristallise bien des avis !

Pour Rine, tout est une question d’occasions, mais les grandes si possible : « Lorsque c’est ponctuel, vraiment pour se faire plaisir je pense que 12 ans environ c’est bien. Si ça reste léger, juste pour dire « je me suis maquillée ». Sinon quotidiennement c’est mieux d’attendre un peu. 16 ans au moins. Plus si possible. Je pense que se maquiller en permanence n’est pas une bonne chose sauf si c’est vraiment léger ». 12 ans est un âge qui rentre en écho avec la réflexion de Kenza, mais pas pour les mêmes raisons : « Dès que les jeunes filles entrent au collège elles imitent les adultes alors a 12 ans elles commencent par du mascara, du gloss, elles se manucurent les mains, ensuite arrivées en 3ème c’est le fard a paupières, le mascara, le trait au crayon noir. (…) 12 ans c’est l’âge de la puberté et la jeune fille a besoin de montrer sa féminité ». Globalement, nos internautes s’entendent sur le fait que les jeunes filles sont libres de découvrir et expérimenter le maquillage selon leurs envies. D’ailleurs, Captain Caverne estime qu’il vaut mieux les accompagner dans cette démarche : « Ma fille attendra d’avoir 12-13-14 ans avant de s’amuser à essayer le maquillage – Pas pour aller à l’école mais pour se faire la main, si plus tard elle veut en mettre. Si je lui interdis, elle essaiera sans doute avec des camarades qui amènent leur nécessaire à l’école. Je préfère essayer de l’éduquer pour qu’elle voit ce que c’est, qu’elle est très bien SANS, et qu’elle essaie pendant l’adolescence… ». Une démarche que cautionne Navoko : « Il faut éduquer les filles dès leur jeunes âge sur les bons et mauvais côtés du maquillage. Il faut leur apprendre les bons gestes et les bons produits aussi. C’est le rôle des parents. De toute façon, elles suivront leurs idées une fois grandes, tu ne fais que guider. Si se maquiller les aide à s’affirmer, et être bien dans leur peau, oui. Mais pas avant 17 ans ».

Mais Myosotis n’est pas vraiment d’accord avec tout cela. Pour elle, le bon moment c’est… « Le plus tard possible ! Une jeune fille a naturellement un beau teint, elle est fraîche, c’est ce qui fait sa beauté. Alors pourquoi devrait-elle se maquiller comme une femme de 30 ans ? Je pense qu’un léger maquillage vers 18-19 ans et uniquement dans le cadre d’une sortie est bien suffisant ». Miss pense même qu’il y a toute une éducation à refaire au sujet du maquillage : « Les rouges à lèvres et autres mascaras sont une source de bactéries après un certain temps mais 9 femmes sur 10 utilisent quand même leur maquillage après leur date limite. D’ailleurs, de nombreuses femmes ignorent même le fait que le maquillage se périme ! ».

Le mot de la fin pourrait revenir à James Sui-Shietsu, qui nous raconte que « Au Québec, il s’organise tous les ans une journée sans maquillage. L’objectif est d’inviter tout le monde à réfléchir un peu sur l’estime de soi. Je pense que c’est une bonne chose pour que les femmes et surtout les adolescentes prennent un peu de recul : Qui vous fait penser que vous n’êtes pas belles quand vous êtes naturelles ? ». Une occasion de s’interroger, avant tout, sur le rôle que joue le maquillage pour chacune de nous…