Le sucre blanc est à éviter, ses risques pour la santé sont désormais avérés. Mais comment choisir un substitut naturel qui fasse du bien au corps comme au palais ? Suivez le guide.
Nous sommes trop sucrés. Lent, rapide, caché, le sucre est présent partout dans notre alimentation et souvent ajouté à notre insu dans la plupart des produits alimentaires. S’il ne provoquait que des caries, nous n’en ferions pas toute une histoire. Le problème est autrement plus préoccupant. On ne compte plus les publications scientifiques sur le sujet, ainsi que les livres de recettes pour nous aider à le remplacer coûte que coûte.
Il faut dire que nos artères payent cher les douceurs du palais ! Et si le diabète et l’obésité ne sont que les exemples connus du grand public, il en existe bien d’autres. Une consommation élevée augmente les risques cardiovasculaires et de cancer, et affecte aussi notre santé mentale : une étude soulignait récemment que l’excès de boissons sucrées accentue les problèmes de dépression ; d’autres, que le sucre ajouté favoriserait le développement de la maladie d’Alzheimer3 D’autres encore ont mis en évidence le lien entre surconsommation et troubles de la mémoire, hyperactivité et problèmes d’apprentissage chez l’enfant. Et nous n’en sommes qu’au début. Car, au microscope, cette abondance « caramélise » littéralement nos cellules en accélérant leur processus de vieillissement. Les scientifiques appellent ce phénomène « glycation ». Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le monde de la cosmétique s’y intéresse désormais de très près (certains fabricants de cosmétiques, tels Yves Saint Laurent ou Lierac, intègrent des complexes antiglycation dans leurs formules).
Faut-il pour autant renoncer à tous les desserts qui mettent un peu de douceur dans nos vies ? Certainement pas : on ne se défait pas comme ça de l’appétence pour le goût sucré.
source: yahoo.fr